Je suis Anne-Sophie Mauffré, photographe documentaire au service du vivant et de l’humain.
Je travaille avec beaucoup d'amour et d'humour, au plus près des personnes, dans leur quotidien réel, loin des images formatées. Spécialisée dans le médico-social et les sujets sensibles, j’accompagne les établissements médico-sociaux (EHPAD, IME, ESAT), les collectivités, les médias et les structures engagées à raconter leur réalité, avec respect et justesse. Je mets aussi mon grain de sel pour valoriser ce qui est mis en place dans les établissement, une piste pour la note Qualiscope de l'HAS.
Mon approche : créer des images vraies, humaines et sincères, pour rendre visibles ceux qu’on ne voit pas, valoriser les liens, les métiers du soin, les fragilités, la présence.
Mon terrain : l’intime
Ma force : l’écoute, la ténacité, l'humour
Mon intention : témoigner avec sens
D’une passion à une vocation : un parcours guidé par la vie
Diplômée d'un équivalent bac +4/5 en arts graphiques (École Estienne), j’ai d’abord travaillé 10 ans dans la presse (Prisma Média), mais c’est un tour du monde en solitaire qui m’a ouvert à une autre façon de vivre, et d'être plus attentive au vivant. Le véritable déclic vient en 1999, après le séisme de Gölcük en Turquie. Je pars sur les traces d’enfants croisés parmi les décombres avec comme seul indice une photographie d'eux, et les retrouve deux ans plus tard. Cette quête devient fondatrice : l’appareil photo n'est qu'une passerelle, j'accueille les synchronicités de la vie. Puis vient Régine, ma voisine artiste peintre parisienne, à la mémoire nonchalante, et que j’accompagne, avec ses précieuses auxiliaires de vie, jusqu’à sa mort, à 107 ans. De cette amitié rare naît "Souvent, Régine oublie", un livre sonore salué par France Inter et les libraires, soutenu spontanément par le réseau Age Village et UNA.
J’affine au fil des années cette approche sensible.
J'interviens partout en France pour réaliser des photothèques institutionnelles : résidents d’Ehpad, personnes en situation de handicap psychique ou mental, bénéficiaires à domicile...
Quand je photographie, je pose souvent un genou à terre. Chaque prise de vue est une prière, un acte de foi renouvelé. Le temps de la rencontre est pour moi incompressible. C'est comme cela que je résiste, dans l'usage de cette lenteur qui m'ancre au vivant, dans ma relation à l'Autre.
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annesofree@hotmail.com / 06.89.21.52.06